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Les Parcs publics

du quartier européen

Voici les parcs publics dignes d’intérêt dans le quartier européen, par ordre d’importance :

Le Parc du Cinquantenaire (Bruxelles-Etterbeek)

Le parc et le palais du Cinquantenaire furent créés lors de l’exposition nationale du Jubilé de 1880 pour commémorer le cinquantenaire de l’indépendance belge. En 1897, le site servira de cadre à l’Exposition universelle. Situé entre le rond-point Schuman, les avenues des Nerviens, de la Renaissance et de Tervueren, le parc couvre 30 hectares de jardins classiques, des allées tracées au cordeau, des haies de lauriers taillées… Les musées d’Art et d’Histoire, de l’Aviation, de l’Armée et de l’Histoire militaire, l’Institut royal du Patrimoine artistique et le Musée de l’Automobile (Autoworld) y ont élu domicile. Panorama imprenable visible au sommet des 3 arcades.

Le Parc Léopold (Bruxelles)

L’histoire du parc reste toujours visible dans le paysage actuel. Les visiteurs peuvent découvrir la Tour Eggevoort, vestige unique de l’ancien domaine médiéval qui daterait du 15e siècle. A l’ancien emplacement de la serre du Victoria Regia (Balat, 1853) se dresse depuis 1899, le buste de Jean Linden, botaniste et grand voyageur (1817-1898) qui a introduit en Europe plus de 650 variétés de plantes. Aujourd’hui, le parc Léopold est aussi devenu un musée de l’architecture en plein air.

Le Parc Royal (Bruxelles)
Le Jardin Félix Hap (Etterbeek)

Le jardin Félix Hap; Cette belle propriété, au 510 chaussée de Wavre située entre la chaussée de Wavre et la rue Louis Hap, est connue sous le nom de « Jardin Félix Hap ».

Elle fut achetée, en 1804, par Albert Joseph Hap. La propriété comprenait alors un château de style renaissance flamande (datant du XVIe siècle) dont il reste quelques vestiges, et un étang alimenté par le Broebelaer, affluent du Maelbeek.

François Louis Hap fit construire, en 1860, une maison située au numéro 508 de la chaussée de Wavre. La maison fut agrandie et transformée en 1905 par l’architecte Thoelen. Au rez-de-chaussée, la salle à manger fut décorée de six peintures murales d’Edouard Navez (1840-1910) présentent d’anciennes vues d’Etterbeek, notamment l’ancienne église Sainte-Gertrude et le moulin de la Chasse royale.

La façade, le hall d’entrée et la toiture de la maison sont classés depuis 1995.

Agréable et reposant, le jardin s’organise autour de quelques éléments distincts: les vestiges de l’ancien château, un étang, un kiosque et l’orangerie, qui servit aussi d’écurie et abrite aujourd’hui un atelier d’artiste. Ce parc est l’un des derniers vestiges de ce que fut jadis la verdoyante vallée du Maelbeek.

Square Ambiorix & Square Marie-Louise (Bruxelles)

Dans le cadre d’un projet d’urbanisation du quartier nord-est pensé en 1875 par l’architecte Gédéon Bordiau, un plan d’assainissement proposait de capter les eaux venant des hauteurs de Schaerbeek et de Woluwe et de les faire descendre en cascade vers l’ancien étang de Saint-Josse.

Les travaux prévoyaient l’aménagement en surface de squares et d’avenues. Profitant de l’inclinaison naturelle du terrain, des bassins successifs ont été creusés, dont le premier se situe au square Margueritte. L’écoulement de l’eau se termine en cascades dans un plan d’eau du square Marie-Louise. Le quartier témoigne des conceptions urbanistiques de la fin du 19e siècle. Les squares abritent des sculptures venues des grands courants artistiques du 19e. Un quartier aujourd’hui préservé.

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Musée Wiertz

Art plastique romantique, rue Vautier

Ce musée, qui a conservé son atmosphère d’antan, est consacré au peintre, sculpteur et homme de lettres Antoine Wiertz (1806-1865), une figure artistique quelque peu controversée du mouvement romantique belge.

 Wiertz aimait le spectaculaire, peignant des toiles gigantesques pour épancher son besoin de démesure, tel que Les Grecs et les Troyens se disputant le corps de Patrocle, qui mesure plus de 8 mètres de long. Wiertz est aussi connu pour ses sujets dramatiques et ses scènes d’effroi, tel que le tableau L’inhumation précipitée. Sa toile la plus célèbre est sans doute Deux jeunes filles (La belle Rosine), dans laquelle une jeune fille fait face à un squelette, témoignant de la fascination de l’artiste pour la mort et la fragilité de la vie humaine. Wiertz a par ailleurs produit de nombreux portraits et autoportraits.

Histoire de la collection

L’édification de cet atelier-musée, dans le quartier Léopold à Bruxelles, résulte de conventions passées, dès 1850, entre Wiertz et le Gouvernement belge. Au cours de l’année qui suit le décès de l’artiste, l’ensemble des œuvres contenues dans son atelier est légué à l’État. Depuis 1868, le Musée Wiertz est rattaché aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.

Horaires :

Mardi – vendredi : 10:00-12:00 et 12:45-17:00

Samedi et dimanche : uniquement pour les groupes, sur réservation. Fermé les lundis et les jours suivants : 1er janvier, 2e jeudi de janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre, 25 décembre. Les 24 et 31 décembre, le Musée Wiertz Museum ferme à 14:00

photo Alfred de Ville de Goyet
photo Alfred de Ville de Goyet
Photo Daniel Taton
Photo Daniel Taton